Elles sont aussi différentes qu’attachantes et il y rôde des fantômes du passé. Pourtant rien ne peut altérer le plaisir sublime de s’y retrouver loin de TOUT…
Indolente sous le soleil qui mûrit la canne et le vent qui autrefois faisait tourner les ailes des moulins, la “grande galette” est réputée pour l’amabilité de sa population, la beauté tranquille de ses plages et le fruité de son rhum. Une nuit à Marie-Galante laisse des souvenirs inoubliables qui seront évoqués en les savourant longtemps après le retour, avec un punch au sirop de batterie.
S’investissant dans un tourisme porteur d’espoir, elle lutte pour sa survie économique
Cet archipel est un lieu idéal de dépaysement à quelques miles du “continent”. Après la traversée du Canal du même nom, la navette, partie de Pointe-à-Pitre ou de Trois-Rivières vous débarquera selon votre choix, sur le ponton de Terre-de-Haut ou celui tout récent de l’Anse des Muriers à Terre-de-Bas. Ni les chèvres "culottées" de Pompière, ni les pentes hélas polluées du chameau ou la rude route du Nord de Terre-de-Bas ne pourront entamer la séduction des Saintes opérée sur ses visiteurs. Amoureux de la mer et de l’histoire des Caraïbes, vous serez dans votre élément…
Jetez l’ancre au pain de sucre, à l’îlet Cabri ou à Grand Baie et vous vous sentirez au bout du monde… Les tourments d’amour sont là-bas délicieux et les balades se terminent si agréablement dans un petit restaurant… !
Rude, intrépide et fière Désirade que l’histoire, les dures vagues de l’océan et les cyclones ont tenté d’isoler ou de soumettre… Le plateau inondé de soleil et battu par les vents est un lieu privilégié, peuplé de chèvres et de moutons… peu de touristes, rebutés par la traversée en bateau.
Pourtant la nature y est belle par son dénuement et les jours s’écoulent loin de la frénésie humaine… la Désirade comme un vaisseau hautain, fend la mer, affrontant le Large.
Cosmopolite, autant anglophone que francophone, revendiquant quelquefois sans modération les avantages acquis, la partie française de Saint. Martin est, était, un havre fiscal avec ses avantages et ses dérives…
Le nouveau statut issu de la consultation par référendum du 7 novembre 2003 en a fait, avec Saint-Barthélémy, une Collectivité Territoriale.
Paradis des plaisanciers, elle cohabite avec Sint Marteen, partie néerlandaise de l’île qui abrite de luxueux hôtels et résidences cachées de nantis et résidences de vacances…
Imaginez, au milieu de la mer des Antilles, une île au relief puissant et tourmenté, aux criques profondes cachées dans des écrins de roches et de verdure, aux petites routes serpentant comme sur un toboggan et sillonnées par des véhicules ouverts sur le ciel…vous êtes à St. Bart, enviée pour ses célébrités, son aérodrome aux atterrissages acrobatiques, ses résidences luxueuses accrochées à la montagne et sa “faune” noctambule. Les St Bart de souche, originaires de Bretagne, comme les saintois de Terre-de-Haut, se sentent bien loin de la Guadeloupe…