La Guadeloupe est une île tropicale où vous ne rencontrerez ni cacatoès, ni éléphants, zèbres, boas ou autres singes, pumas et gazelles. Le lamantin n’était plus des nôtres depuis longtemps, a été réintroduit en 2015. Espérons que d’autres espèces ne disparaîtront plus du fait de l’inconstance de l’homme qui continue, inlassablement, de scier la branche sur laquelle il est assis...
Quelques spécimens de nos animaux terrestres, marins ou volants sont venus faire votre connaissance avant que vous ne veniez à leur rencontre sur leur territoire.
La plupart sont des familiers de l’homme et bien entendu, tous ne sont pas présents sur cette page, loin de là. Que les chiens créoles, les moustiques et autres insectes, les lambis, papillons et grenouilles familières de nos cuisines et salles de bain, poissons et tant d’autres me pardonnent certains d’entre eux nous rejoindront un jour...
Nos amis les oiseaux ont choisi leurs domaines de prédilection. Le milieu marin ou la forêt et les jardins. Sternes, frégates et pélicans en tirent leur subsistance. Vous avez déjà fait la connaissance du pic de Guadeloupe et du héron (pic bœuf), respectivement dans la forêt et la mangrove. Observez la grâce de l’oiseau-mouche aux performances incroyables, du sucrier si gourmand et pour cela familier de nos terrasses et vérandas et le colibri si célèbre.
La mer qui nous entoure et au milieu de laquelle nous ne sommes qu’un petit caillou ! Les rivières qui font le charme de la Basse-Terre et qui permettent (encore !) à tous de bénéficier d’une eau essentielle à la vie...
Ces milieux sont moyennement peuplés pour des raisons de latitude, d’évènements climatiques destructeurs mais aussi de pollution ou par l’élimination systématique par l’homme de certaines espèces recherchées pour la saveur de leur chair ou pour leurs vertus supposées.
Le ouassous, longtemps présent dans les cours d’eau de montagne, doit sa survie à des situations mises en place et qui, outre leurs destinations commerciales, lui permettent de ne pas disparaître (bassins d’élevage en pleine terre, écloserie de Pointe-Noire). La baleine peut encore être rencontrée sur la côte sous le vent, au large de Pointe-Noire. Les tortues, protégées maintenant, mais toujours traquées par des braconniers, redeviendront peut-être plus présentes dans nos eaux...
Pas de coquillages ni crustacés marins sur cette page. La langouste, l’oursin blanc et le lambis se font plus rares eux aussi. Vous pouvez reconnaître ci-dessous, deux espèces de poissons parmi celles bien connues : le poisson coffre et le chirurgien bleu. L’étoile de mer est si agréable à regarder... elle le sera longtemps si vous la laissez dans son milieu naturel...
Le crabe de terre est “à la fête” à Pâques et les multiples recettes en témoignent. De plus en plus présent en Basse-Terre, l’iguane, vif, doux mais qui engendre la crainte auprès de beaucoup, n’hésite pas à s’introduire dans les jardins et jusque dans les maisons. L’anoli est un fidèle ami de l’homme. Il affectionne sa compagnie et semble même attendre son retour ! Vaches, taureaux et bœufs se rencontrent partout, attachés à un pieu ou vaquant en des lieux les plus inhabituels, leur présence ne semble déranger ni automobilistes ni piétons.
Quant aux "cabris", ils sont insouciants et espiègles. Les habitués de la plage de Pompière de Terre-de-Haut aux Saintes, en sont amusés ou victimes ! ... et pourtant eux aussi ne sont sacrés que... dans l’assiette du consommateur !...
J’allais oublier ce pauvre scolopendre, moins “mortel” qu’on ne veut le dire et qui ne doit sa survie face à l’homme qu’en évitant de se montrer ! ! !