Séparée de sa sœur la Basse-Terre par le bras de mer surnommé Rivière Salée, enjambé par trois ponts (Gabarre, pour piétons et cyclistes et de l’Alliance) elle affirme sa différence avec la “Guadeloupe proprement dite” dans bien des domaines…
Partout les petits véhicules de location sillonnent le réseau routier… des touristes plus ou moins bronzés se promettent ou non de revenir…
GRANDE-TERRE, dénommée ainsi par les navigateurs d’autrefois apercevant une île dans leur course vers l’ouest, par opposition à “basses terres” situées sous le vent des “grandes terres”.
Pointe-à-Pitre et Les Abymes s’enlacent dans le meilleur et le pire pour mieux affirmer leurs trépidations pas toujours festives ou laborieuses, de villes tropicales.
Le marché Saint-Antoine aux épices de Pointe-à-Pitre, nouvellement rénové fleure bon les épices et retentit des “chéri... chéri !” des vendeuses dont les étals regorgent de vanille, cannelle et autres ingrédients aux senteurs si tropicales !
La “Riviera”, appellation à la fois narquoise et envieuse, étale ses hôtels, ruches à touristes et pôle d’attraction de bien des requins de la drague en quête de rombières ayant traversé l’Atlantique pour se prouver qu’elles sont encore désirables !… Célèbres aussi sont Sainte-Anne et Saint-François.
Plus méconnues comme Petit Canal, Port Louis ou Anse Bertrand, les communes de cette aile du papillon “cultivent” toutes, outre la canne et les moulins, les pages d’Histoire de l’esclavage et des grandes habitations sucrières, des souvenirs et des cicatrices de cyclones dénommés aujourd’hui ouragans… et pensez à vous rendre à la fête (!) des crabes de Morne-à-l’eau (le cimetière attendra !!!). Ils attirent les gourmets, plus particulièrement à Pâques.
Ses moulins aux ailes envolées témoignent de la gloire passée et éteinte de l’activité cannière qui a accompagné son histoire… Plate ou plissée dans les Grands Fonds, elle attire les touristes rêvant de nombreuses plages au sable blanc d’origine corallienne.
Le Nord Grande-Terre permet bien des balades dans une région peu peuplée où règne la force des éléments.
L’océan est immense et vide d’embarcations à la Grande Vigie. Les falaises battues par les vagues en font une petite “Bretagne tropicale”. La trace des falaises est conseillée aux randonneurs endurants au soleil !
Si vous avez eu la chance de passer à Petit-Canal en 1998, vous avez peut-être assisté au tournage du “radeau de la méduse”. Enfoncez-vous à l’intérieur des terres et vous redécouvrirez les longues perspectives de champs de canne à sucre ondulant à perte de vue sous le soleil et la caresse des alizés.
Gardel, la dernière sucrerie du “continent” est, avec la centrale bagasse-charbon, un concentré de technologie.
Surtout, consacrez à la Pointe des Châteaux, tout l’intérêt qu’elle mérite de par ses facettes multiples.
L’océan se déchaîne aussi. Les vagues formées portent les surfeurs au Moule… pendant que des eaux cristallines et sereines procurent du plaisir aux baigneurs sur les nombreuses plages abritées...